Il y a longtemps, dans cet univers où les mots étaient des îles flottantes, il y avait toi. Tu me lisais en silence, quelque part derrière ton écran, et moi, j’écrivais sans savoir que quelqu’un, quelque part, comprenait vraiment. Tu n’étais qu’un nom parmi d’autres au début, une ombre parmi les lecteurs, mais tes mots, eux, portaient une lumière différente.
Nous avons parlé, timidement d’abord, puis comme si on s’était toujours connus. Tes messages arrivaient comme des lettres dans une bouteille, à la dérive, mais toujours destinées à moi. Les années passaient, et pourtant, on revenait toujours l’un vers l’autre, comme si quelque chose refusait de nous laisser partir.
Puis, il y a un an, tout a changé. Nous nous sommes vus. En chair, en os, en vérité. Et dans ton regard, j’ai vu ce que j’avais toujours senti dans tes mots : de l’amour, brut, entier, sincère. Ce jour-là, quelque chose a cliqué, comme si le temps avait attendu ce moment pour nous prouver qu’il avait eu raison de nous garder liés.
Aujourd’hui, je regarde notre histoire et je la trouve presque irréelle. Un amour qui est né entre les lignes, qui a traversé le temps, les silences, et les doutes pour devenir ce qu’il est. Tu m’as toujours aimée, et moi, sans le savoir, je t’ai toujours attendu.
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